C’était une soirée chaude d’été à Sault-Sainte-Marie, et Rémy se tenait là, nerveux mais excité, à côté de sa vieille Ford Focus sur le parking du Canadian Tire de la rue McNabb. Les néons du magasin baignaient l’endroit d’une lueur blafarde, créant une ambiance surréaliste.
Charlotte, vêtue d’une robe légère, s’approcha lentement de lui, son regard pétillant d’anticipation. Ses cheveux bruns tombaient en cascades sur ses épaules, et ses lèvres dégageaient une aura magnétique. Rémy était envoûté.
La tension était palpable dans l’air. Les mots semblaient superflus alors que leurs regards se croisaient, exprimant tout ce qu’ils ressentaient. Ils étaient deux âmes en quête d’une connexion, prêtes à se perdre dans l’étreinte de l’amour.
Sans un mot, ils s’approchèrent l’un de l’autre, leurs cœurs battant à l’unisson. Leurs lèvres se frôlèrent, hésitantes, puis se joignirent dans un baiser tendre et passionné. Le monde autour d’eux disparut, ne laissant place qu’à l’intensité de cet instant magique.
Le temps semblait s’étirer dans cette étreinte, leur souffle mêlé, leurs corps se rapprochant. La vieille Ford Focus devint leur sanctuaire, un cocon d’amour où le monde extérieur n’avait plus d’importance.
Leur baiser était empreint de douceur et de désir, chaque sensation exacerbée par la chaleur de la nuit. Les voitures passaient au loin, mais ils étaient coupés du monde, se perdant dans ce moment d’intimité.
Finalement, ils se séparèrent, leurs regards se plongeant dans ceux de l’autre. Le silence était chargé d’émotions, leurs cœurs battant au rythme d’une symphonie passionnée.
Rémy savait que ce baiser était le début d’une histoire incandescente, une aventure qui les emmènerait au-delà des frontières de Sault-Sainte-Marie. Ils étaient prêts à tout affronter, ensemble, dans cette danse effrénée de la jeunesse.
Le parking du Canadian Tire devint leur point de départ, un lieu chargé de souvenirs et de promesses. Rémy et Charlotte savaient que leur amour était unique, destiné à braver tous les obstacles, et que chaque instant serait une aventure digne d’un roman de Kerouac.
(ALMD : J. Kerouac)