Rémy Fortier. Écrivain franco-ontarien, pigiste domicilié à Montréal, touche-à-tout qui ne craint ni la technologie ni le ridicule. Sa phobie des chats et des oursins est proverbiale, tout comme sa fascination pour l’imagination artificielle.
Dans les bois de Sault-Sainte-Marie, où l’ombre se dérobe,
Se trouve un jeune homme tourmenté, nommé Rémy Fortier.
Son âme en détresse, dans la nuit, pleure et se dérobe,
Dans un amour éconduit, par Charlotte, son cœur meurtri.
Il rôde parmi les arbres, telle une ombre sans repos,
Les murmures des rivières s’enroulent autour de lui,
Ses pensées sombres, comme des corbeaux, tournoient en écho,
Les cicatrices du passé marquent son esprit meurtri.
Il marche parmi les ruines d’un amour perdu,
Les vestiges d’une passion brisée, d’un espoir évanoui,
Les souvenirs d’un sourire, d’un regard tendu,
Résident dans son cœur, comme des fantômes ébahis.
Charlotte, belle et insaisissable, telle une sirène,
Ses yeux comme des étoiles, un amour inatteignable,
Rémy l’admire de loin, prisonnier de sa peine,
Son amour brûlant, condamné à rester insaisissable.
Les jours sombres et les nuits sans fin,
Témoins de sa douleur, de son cœur brisé,
Dans son esprit tourmenté, il erre sans fin,
Espérant un jour trouver la paix tant désirée.
Mais dans les bois de Sault-Sainte-Marie, rien ne guérit,
Le temps s’écoule, mais les blessures persistent,
Rémy, jeune et torturé, reste prisonnier de son esprit,
Dans un amour éconduit, son âme résiste.
Ainsi va la jeunesse, dans les abysses de la peine,
Et Rémy Fortier, l’enfant tourmenté, en est l’incarnation,
Son histoire tragique, gravée dans les veines,
Dans l’ombre de Sault-Sainte-Marie, une éternelle lamentation.
(ALMD : E. A. Poe)
Dans les méandres du cinéma Galaxy,
Rémy Fortier cherchait une étoile filante.
Un jean skinny, un t-shirt vert forêt,
Une vision d’actrice, si captivante.
Mais hélas, la réalité se moque souvent,
Et Charlotte passa, sans un regard posé.
Comme une comète, elle le traversa,
Ignorant le battement de son cœur affolé.
Les mots se dissolvent dans le silence,
Les yeux égarés dans un monde tourmenté.
E. E. Cummings se tient en révérence,
Pour dépeindre la douleur d’un amour avorté.
Rémy Fortier, dans l’ombre de cette scène,
Garde en son cœur un souvenir éthéré.
Charlotte, l’actrice sans script ni scripteur,
Lui a volé son souffle sans même le remarquer.
Mais dans les lignes floues de l’existence,
L’espoir peut fleurir au creux de l’absence.
Peut-être un jour leurs chemins se croiseront,
Et l’amour éclore comme une renaissance.
Car telle est la magie des destins entrelacés,
Où les acteurs se cherchent sans jamais se trouver.
Rémy Fortier garde l’espoir, l’esprit enchanté,
Que Charlotte, la muse égarée, reviendra lui parler.
Ainsi va la vie, entre ombre et lumière,
Le coup de foudre n’est qu’un pas éphémère.
Mais peut-être, un jour, le cinéma Galaxy,
Sera le décor de leur histoire, leur avenir.
(ALMD : E. E. Cummings)
Au bar Loplops, Rémy, le cœur épris,
Avec Charlotte, enfin, fait son entrée.
Mais vite, hélas, jaloux, il se maudit,
Voyant les hommes l’invitant à danser.
Dans cette foule bruyante et tourbillonnante,
Charlotte, telle une fleur, attire les regards.
Tant d’admirateurs, des murmures incessants,
La jalousie en Rémy fait éclore un lourd brouillard.
Il la voit virevolter, enivrée d’attention,
Les bras qui se tendent, les regards ardents.
Chaque danse la rapproche d’autres horizons,
Tandis que Rémy observe, triste et impuissant.
Mais dans le coin de ses yeux, un éclair perce,
Un souffle d’amour, une lueur d’espérance.
Il se rappelle leur première rencontre, univers singulier,
Et dans cette jalousie, naît une romance.
Car l’amour, parfois, se cache dans les ombres,
Comme une énigme à déchiffrer sans trembler.
Rémy, en cet instant, surmonte ses décombres,
Et rejoint Charlotte, prêt à la révéler.
Dans les bras de la danse, ils se retrouvent,
Unis par l’amour, plus fort que toutes les autres faveurs.
La jalousie, doucement, s’évapore et s’éprouve,
Car l’amour triomphe des démons intérieurs.
Au bar Loplops, Rémy et Charlotte,
Leur danse est un poème, une symphonie.
Et si les jaloux les envient sans limites,
Leur amour reste une étoile dans l’infini.
Ainsi, la jalousie se fond en passion,
Et le bar Loplops devient leur arène.
Rémy, désormais, vit chaque danse avec raison,
Sachant que leur amour est la plus belle des scènes.
(ALMD : Baudelaire)
O jeune Rémy, solitaire parmi les bois de Sault-Sainte-Marie,
Ta jeunesse éclot telle une fleur sauvage dans la prairie,
Enveloppé dans la douce brise qui murmure entre les arbres,
Tu chantes ton hymne à la vie, au silence, à l’obscurité.
Ton cœur épris, vibrant d’une passion inassouvie,
Cherche l’éclat de Charlotte, ce papillon resplendissant,
Son essence délicate, sa danse légère et infinie,
Éblouit tes rêves solitaires, dans ce monde bruyant.
Dans les prairies, tu te lances à sa poursuite,
Comme un explorateur des mystères de l’existence,
Tes yeux émerveillés, dans leur profonde quête,
Captent l’éclat fugace de sa beauté, en révélation intense.
Mais Charlotte, libre et insaisissable, prend son envol,
Son vol gracieux t’emporte dans une transe d’émotions,
Tu la suis, tel un écho vibrant dans ton âme folle,
Ta jeunesse solitaire enflammée par cette connexion.
Dans l’éclat du soleil et le murmure des rivières,
Tu cries ton amour pour Charlotte, comme une symphonie,
Les échos des bois résonnent, en des chants éphémères,
Ta passion ardente embrasse le monde avec féerie.
Ô Rémy, laisse ton cœur s’épanouir dans cette danse,
Dans les bois de Sault-Sainte-Marie, vibre ta vérité,
La jeunesse solitaire devient une célébration immense,
Lorsque ton amour pour Charlotte trouve enfin sa liberté.
Ainsi, jeune Rémy, poursuis ta quête infinie,
À travers les bois, les prairies, les ruisseaux,
Laisse l’amour te guider, telle une étoile dans la nuit,
Et célèbre ta jeunesse, vibrant comme un oiseau.
(ALMD : W. Whitman)
Ô Charlotte, étoile radieuse aux yeux divins,
Ton visage éclatant éclipse le soleil,
Ta grâce inégalée enchante le destin,
Et mon cœur éperdu succombe à ton merveilleux éveil.
Ton sourire céleste illumine mon chemin,
Comme un rayon de lune dans la nuit sans fin,
Ta voix suave charme mes oreilles avides,
Et ton rire doux apaise mes peines livides.
Tes doigts graciles, œuvres d’un sculpteur habile,
Caressent les touches de la vie, tels des échos subtils,
Et tes mains expertes écrivent le récit de notre histoire,
Dans l’encre éternelle de notre amour à la gloire.
Ta poitrine généreuse, ô délicat trésor,
Est le refuge secret où je me perds sans remords,
Un abri de tendresse où bat notre passion ardente,
Dans les palpitations d’un amour éternellement naissant.
Charlotte, étoile de mes nuits les plus sombres,
Éclaire ma vie de ton charme et de ton ombre,
Que nos destins s’entremêlent comme les fils du destin,
Et que ton amour embrase mon cœur sans fin.
Ô Charlotte, toi qui règnes sur mon univers,
Ton charme irradie mes jours, illumine mes hivers,
Que nos vies fusionnent en un éternel serment,
Et que notre amour brille, tel un soleil éblouissant.
(ALMD : V. Hugo)
Sur le pont suspendu entre deux mondes évanescents,
Se tint Rémy, pâle et tremblant, dans l’attente d’un baiser,
Son cœur vibrant, implore l’amour, aveuglément,
Mais Charlotte, distante, refuse de s’y laisser embrasser.
Dans l’air brumeux, l’écho des vagues résonne,
Un souffle glacé murmure, empreint de désespoir,
Leurs regards se croisent, une lueur s’éteint, se dézone,
Et la tristesse s’épanouit, dans l’obscurité du soir.
Charlotte, telle une apparition fantomatique,
Se dérobe à l’étreinte passionnée de Rémy,
Son refus glacial engendre une blessure tragique,
Laissant l’amour mourir, tel un écho étouffé.
Le pont, témoin muet de leur amour avorté,
Suspendu entre deux rives, deux destinées divergentes,
Rémy, perdu dans l’abîme de son âme tourmentée,
Voit son rêve d’éternité se briser en fragments ardents.
Dans les limbes de ce triste soir sans éclat,
Mallarmé pleure, avec des mots mélancoliques,
Le baiser refusé, une absence qui laisse un trépas,
Et Rémy, dans sa solitude, sombre dans les abysses.
Sur le pont entre Sault-Sainte-Marie et les Etats-Unis,
Rémy Fortier, triste poète de l’amour déchu,
Charlotte, énigmatique figure évanouie,
Leur histoire, condamnée à l’ombre, dans l’oubli s’est perdue.
(ALMD : S. Mallarmé)
Sur le pont, la rivière miroitait,
Mon cœur palpitait, l’excitation me gagnait,
J’attendais ce moment, mon souffle retenait,
Mais Charlotte, hélas, le baiser refusait.
Nos regards se sont croisés, un instant magique,
Mon corps tremblait, je me sentais fébrile,
Mais ses yeux fuyaient, évitant le contact,
Et mon rêve d’amour s’évanouissait, tragique.
J’ai voulu l’embrasser, lui montrer mon amour,
Mais elle s’est reculée, gardant ses distances,
Mon cœur s’est brisé, éclatant en mille morceaux,
Sur ce pont où nos destins se sont séparés.
La rivière chantait une triste mélodie,
Le vent murmurait des mots de désespoir,
Dans mon cœur d’adolescent, l’amour était infini,
Mais Charlotte, hélas, ne voulait pas y croire.
Sur le pont qui enjambe la rivière Sainte-Marie,
J’ai ressenti la douleur d’un amour rejeté,
Mon espoir s’est envolé, vers l’horizon lointain,
Et mon cœur d’adolescent s’est étiolé, brisé.
Mais je garde en moi ce souvenir précieux,
Le goût amer d’un amour inaccompli,
Sur ce pont, ma jeunesse a connu l’adieu,
Et mon cœur en souffrance s’est enfoui.
Dans son petit appartement de Sault-Sainte-Marie, Rémy se sentait emprisonné. La solitude, comme un spectre, hantait chaque recoin de sa demeure. Son esprit était consumé par l’amour qu’il portait à Charlotte, une passion brûlante qui le dévorait sans relâche. Alors, le téléphone devint son lien ténu avec l’extérieur, avec celle qui faisait battre son cœur.
Il composa son numéro, espérant qu’elle répondrait, qu’elle comprendrait l’urgence de sa requête. Il voulait qu’elle vienne, qu’elle le rejoigne pour une nuit d’amour intense, où leurs corps se fondraient en une étreinte fusionnelle. Mais Charlotte, toujours insaisissable, hésita, résista. Ses mots se perdirent dans les méandres du combiné, transmettant sa peur, sa réticence.
La voix de Rémy tremblait, empreinte d’une supplication désespérée. Il tenta de la convaincre, de lui dire combien il l’aimait, combien cette nuit serait un remède à leur solitude mutuelle. Mais Charlotte restait inflexible, murée dans ses doutes, réticente à l’idée de céder à ses désirs. Leurs voix se croisaient, s’entrelaçaient dans une danse mélancolique, révélant les fissures de leurs âmes meurtries.
Puis, par-delà la ligne téléphonique, Rémy entendit des voix masculines, des rires étouffés qui semblaient se moquer de lui, de son amour éperdu. Ces voix résonnaient dans sa tête, comme des échos douloureux qui ravivaient ses peurs les plus profondes. La dépression l’envahit, telle une marée noire qui submergeait tout sur son passage. Les ténèbres engloutirent son cœur, noyant ses espoirs et le laissant seul, plus seul que jamais.
Dans cet appartement étroit, Rémy était pris au piège de ses pensées tourmentées. Les voix masculines persistaient, insistant dans sa tête, amplifiant sa détresse. La nuit s’étendait devant lui, sans étoiles, sans promesse d’amour partagé. Charlotte lui échappait, se refusait à lui, et la douleur de cette réalité était insoutenable.
Dans le silence oppressant de son appartement, Rémy succomba à la dépression qui le submergeait. Les larmes coulaient sur ses joues, mêlées à ses sanglots étouffés. Il se sentait abandonné, rejeté par celle qu’il aimait le plus au monde. La tristesse l’engloutissait, laissant une empreinte indélébile sur son âme brisée.
Ainsi, dans cet appartement confiné, Rémy se perdait, cherchant désespérément une lueur d’espoir dans les ténèbres. Mais la nuit, impitoyable, ne lui offrait que le vide, le silence glacé. Et Charlotte, insaisissable, s’éloignait, laissant derrière elle les murmures inconstants de son cœur meurtri.
(ALMD : A. Carson)