Sur le pont, la rivière miroitait,
Mon cœur palpitait, l’excitation me gagnait,
J’attendais ce moment, mon souffle retenait,
Mais Charlotte, hélas, le baiser refusait.
Nos regards se sont croisés, un instant magique,
Mon corps tremblait, je me sentais fébrile,
Mais ses yeux fuyaient, évitant le contact,
Et mon rêve d’amour s’évanouissait, tragique.
J’ai voulu l’embrasser, lui montrer mon amour,
Mais elle s’est reculée, gardant ses distances,
Mon cœur s’est brisé, éclatant en mille morceaux,
Sur ce pont où nos destins se sont séparés.
La rivière chantait une triste mélodie,
Le vent murmurait des mots de désespoir,
Dans mon cœur d’adolescent, l’amour était infini,
Mais Charlotte, hélas, ne voulait pas y croire.
Sur le pont qui enjambe la rivière Sainte-Marie,
J’ai ressenti la douleur d’un amour rejeté,
Mon espoir s’est envolé, vers l’horizon lointain,
Et mon cœur d’adolescent s’est étiolé, brisé.
Mais je garde en moi ce souvenir précieux,
Le goût amer d’un amour inaccompli,
Sur ce pont, ma jeunesse a connu l’adieu,
Et mon cœur en souffrance s’est enfoui.