Dans les bois de Sault-Sainte-Marie, où l’ombre se dérobe,
Se trouve un jeune homme tourmenté, nommé Rémy Fortier.
Son âme en détresse, dans la nuit, pleure et se dérobe,
Dans un amour éconduit, par Charlotte, son cœur meurtri.
Il rôde parmi les arbres, telle une ombre sans repos,
Les murmures des rivières s’enroulent autour de lui,
Ses pensées sombres, comme des corbeaux, tournoient en écho,
Les cicatrices du passé marquent son esprit meurtri.
Il marche parmi les ruines d’un amour perdu,
Les vestiges d’une passion brisée, d’un espoir évanoui,
Les souvenirs d’un sourire, d’un regard tendu,
Résident dans son cœur, comme des fantômes ébahis.
Charlotte, belle et insaisissable, telle une sirène,
Ses yeux comme des étoiles, un amour inatteignable,
Rémy l’admire de loin, prisonnier de sa peine,
Son amour brûlant, condamné à rester insaisissable.
Les jours sombres et les nuits sans fin,
Témoins de sa douleur, de son cœur brisé,
Dans son esprit tourmenté, il erre sans fin,
Espérant un jour trouver la paix tant désirée.
Mais dans les bois de Sault-Sainte-Marie, rien ne guérit,
Le temps s’écoule, mais les blessures persistent,
Rémy, jeune et torturé, reste prisonnier de son esprit,
Dans un amour éconduit, son âme résiste.
Ainsi va la jeunesse, dans les abysses de la peine,
Et Rémy Fortier, l’enfant tourmenté, en est l’incarnation,
Son histoire tragique, gravée dans les veines,
Dans l’ombre de Sault-Sainte-Marie, une éternelle lamentation.
(ALMD : E. A. Poe)