O jeune Rémy, solitaire parmi les bois de Sault-Sainte-Marie,
Ta jeunesse éclot telle une fleur sauvage dans la prairie,
Enveloppé dans la douce brise qui murmure entre les arbres,
Tu chantes ton hymne à la vie, au silence, à l’obscurité.
Ton cœur épris, vibrant d’une passion inassouvie,
Cherche l’éclat de Charlotte, ce papillon resplendissant,
Son essence délicate, sa danse légère et infinie,
Éblouit tes rêves solitaires, dans ce monde bruyant.
Dans les prairies, tu te lances à sa poursuite,
Comme un explorateur des mystères de l’existence,
Tes yeux émerveillés, dans leur profonde quête,
Captent l’éclat fugace de sa beauté, en révélation intense.
Mais Charlotte, libre et insaisissable, prend son envol,
Son vol gracieux t’emporte dans une transe d’émotions,
Tu la suis, tel un écho vibrant dans ton âme folle,
Ta jeunesse solitaire enflammée par cette connexion.
Dans l’éclat du soleil et le murmure des rivières,
Tu cries ton amour pour Charlotte, comme une symphonie,
Les échos des bois résonnent, en des chants éphémères,
Ta passion ardente embrasse le monde avec féerie.
Ô Rémy, laisse ton cœur s’épanouir dans cette danse,
Dans les bois de Sault-Sainte-Marie, vibre ta vérité,
La jeunesse solitaire devient une célébration immense,
Lorsque ton amour pour Charlotte trouve enfin sa liberté.
Ainsi, jeune Rémy, poursuis ta quête infinie,
À travers les bois, les prairies, les ruisseaux,
Laisse l’amour te guider, telle une étoile dans la nuit,
Et célèbre ta jeunesse, vibrant comme un oiseau.
(ALMD : W. Whitman)